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Les Volailles
de Berloz

28.11.2023

Dans la région de Liège, à Geer précisément, se situe la ferme « Les Volailles de Berloz », derrière laquelle se trouve Didier Berode, dans le métier depuis 1996, soit depuis 27 ans maintenant.

Un métier guidé
par la passion

Ce métier, Didier Berode le chérit. Loin d’être destiné à travailler dans les volailles, il se découvre une passion pour le secteur lorsqu’il est encore très jeune.

« En réalité, mes grands-parents ont élevé de la volaille pendant dix ans, mais cela remonte aux années 50. Je n’ai pas connu cette période-là. En revanche, je pense que j’avais ça dans les gènes car lorsque j’étais aux études, je m’occupais de leur poulailler, et j’engraissais leurs poulets, histoire de me faire un peu d’argent de poche. Pour cela, j’allais me fournir chez un éleveur/revendeur. Jusqu’au jour où celui-ci me confie qu’avec sa femme, ils vont arrêter leur activité. » Didier nous explique qu’il avait alors à l’époque investi dans une petite ferme. « C’était mon rêve de gosse, cette ferme ! Mes parents n’étaient pas agriculteurs, et je ne possédais donc pas grand chose pour faire vivre ma ferme. Je n’avais rien pour remplir les étals. Forcément, quand cet homme m’annonce qu’il s’apprête à remettre son commerce, j’y vois une aubaine pour le reprendre, et alimenter ma ferme. »

C’est ainsi que Didier a alors pu commencer à vivre de sa passion. Jusqu’à donner à cette dernière un nouveau souffle il y a huit ans. « J’ai construit une ferme plus grande. Et si jusqu’ici j’avais toujours travaillé en conventionnel, gagner davantage d’espace m’a donné l’envie de construire un poulailler bio. »

Une mise en lumière
de la volaille bio

Aujourd’hui, Didier possède une partie de son exploitation en conventionnel, et une autre, en bio.

« Chez moi, le conventionnel, c’est une vente particulière, uniquement en vivant, tandis que le bio, c’est également une vente particulière, mais uniquement en volailles abattues. »

De cette manière, pour ses volailles en bio, Didier doit respecter un cahier de charges bien précis, à commencer par l’alimentation. « On est sur une alimentation bio, donc à 100% naturelle ; bien que je veille également à donner une alimentation la plus naturelle possible également à mes volailles en conventionnel », nous explique Didier. Mais ce n’est pas tout.

« Pour les volailles en bio, il faut également les laisser sortir au moins un tiers de leur vie. De plus, elles doivent avoir suffisamment d’espace ; d’ailleurs, il y a une réglementation également à ce propos qui stipule qu’on ne peut dépasser 21kg de volailles au mètre carré » ajoute-t-il, précisant que pour un poulailler bio comme le sien, il a besoin d’une superficie de deux hectares de prairie afin que les volailles puissent gambader à l’air libre. « Peu importe le temps, sauf s’il fait en-dessous de zéro degré ou que la prairie est enneigée, elles doivent sortir », précise Didier.

Une vigilance
à tous les égards

Didier reçoit ses volailles lorsqu’elles ne sont encore que des poussins. Il nous explique qu’à partir de ce moment-là, il doit alors les garder un minimum de jours.

« Ici, je les garde entre 70 et 75 jours, cela dépend du moment où l’abattoir s’occupe du bio », nous explique-t-il, confiant que la période critique est celle des premiers jours.

« On amène le bâtiment à une température de 27 degrés, ce qui fait que sous les lampes chauffantes, on arrive aisément à 35, voire 36 degrés. Et cette température, au fil des jours, on la réduit. De plus, le poulailler ici est équipé de deux lignes d’eau automatiques, et une ligne de mangeoire, également automatique. Lors des premiers jours, on dispose en plus des abreuvoirs et mangeoires manuels car il est impératif que les poussins soient capables de s’alimenter et s’hydrater dès leurs premières heures dans le poulailler. Dans ce cadre-là, on dispose un papier spécial biodégradable qui permet d’installer ceux-ci directement en-dessous des lignes d’eau. Et souvent, dans la journée, les poussins ont compris l’astuce ! »

Ces mangeoires et abreuvoirs manuels restent ainsi dans le poulailler pendant huit à dix jours, et sont retirés ensuite, pour laisser place uniquement aux automatiques. « Après ça, c’est surtout beaucoup de surveillance » confie Didier, qui jongle ensuite entre les vaccins et leurs rappels, les cycles de sommeil précis, ainsi que les règles du cahier de charges bio. « La vigilance, c’est impératif ! » conclut-il.

C’est ainsi que depuis bientôt trente ans, Didier fournit, à travers les Volailles de Berloz, des poulets de qualité, ainsi que des produits 100% naturels. Un travail d’orfèvre, qui permet, depuis toujours, à Didier d’offrir un poulet fermier local et de qualité, pour un choix qu’il qualifie à la fois de sain, savoureux, et respectueux de l’environnement.

Découvrez en plus...

Situé à Geer, ce producteur vous propose toute l’année le poulet bio entier ou à la découpe.
Bientôt les fêtes, profitez en pour commander vos dindes fermières ou pintade bio.

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L'APAQ, pour une agriculture de qualité en Wallonie