Avant de foncer tête baissée, mieux vaut se renseigner localement. « La première étape, c’est de contacter sa commune, recommande Hadrien Gaullet. Elles connaissent souvent des agriculteurs ouverts au glanage. Sinon, les Parcs naturels, les Groupes d’Action Locale (GAL) ou les groupes Facebook spécialisés peuvent aider. » De nouvelles plateformes sont en train de voir le jour pour faciliter et structurer le glanage.
En Flandre, gleenie.org, créé par Emmanuel Ingelaere, met en relation agriculteurs et glaneurs en permettant de signaler les parcelles ouvertes, avec périodes et conditions d’accès. Après une phase pilote menée autour de Poperinge, le projet, enrichi par les retours d’expérience, est bientôt prêt à s’étendre à d’autres régions, avec des contenus clarifiés pour accompagner à la fois les agriculteurs et les volontaires souhaitant organiser un glanage. « L’année prochaine, nous comptons développer activement le projet en dehors des frontières de Poperinge. » La plateforme propose aussi différentes formules, allant du glanage gratuit à une participation fixée par l’agriculteur via un système de QR code.
En Wallonie, un nouveau site ne demande qu’à se faire connaitre : jeglane.be, lancé par le glaneur Clément Rigo : un site collaboratif gratuit doté d’une carte interactive destinée à recenser les lieux de glanage en Belgique et à être enrichie par la communauté.